GASTON JEAN-MARIE KABORÉ
BURKINA FASO

1985 – 1h 15 min – Langue : mooré | Sous-titres : français

Synopsis

Cela s’est passé il y a longtemps…. À cette époque, le blanc n’avait pas encore foulé le sol d’Afrique. L’empire Mossi était au faîte de sa puissance. Les greniers regorgeaient de mil. Puits et rivières débordaient d’eau. Nul ne connaissait la faim. Tout semblait respirer paix et santé… Un colporteur, parcourant la savane, découvre dans un buisson un enfant évanoui. Revenu à lui, il ne peut expliquer qui il est, d’où il vient, ce qui lui est arrivé ; l’enfant est muet. Le colporteur l’emmène au village le plus proche, où une famille le recueille et lui donne pour nom « WEND KUUNI » don de Dieu. Entre WEND KUUNI et POGNERE, sa nouvelle sœur adoptive, se noue rapidement une vive amitié et une profonde complicité…

Pour avoir vu un homme pendu, WEND KUUNI retrouvera la parole et pourra raconter sa tragique histoire que tout le monde brûlait de connaître.

Parcours du film :

⦁ Carthage 1982 : Tanit d’argent
⦁ César film francophone 1985
⦁ Locarno 1982 : Prix AFCAE-
⦁ Montpellier 1983 : 1°prix
⦁ Fribourg 1986 : Grand prix du festival
⦁ Amiens 1993
⦁ Harare 1993
⦁ Fespaco 1997 – rétrospective enfance et jeunesse
⦁ Amiens 2002

Biographie 

Réalisateur, scénariste, producteur et formateur burkinabè, né en 1951 à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), Gaston Jean-Marie Kaboré obtient une Maîtrise d’histoire à La Sorbonne avant d’étudier à l’École Supérieure d’Etudes Cinématographiques (ESEC). C’est à la vision de Xala  (1975), du réalisateur sénégalais Ousmane Sembene, qu’il envisage pour la première fois le cinéma comme un moyen d’explorer et de faire découvrir la culture africaine. Il réalise son premier long-métrage au Burkina-Faso : Wênd Kûuni, (Le don de Dieu en 1982), récompensé par le César du film francophone, ce qui lui vaut une reconnaissance internationale. Ce premier long métrage sera suivi de Zan Boko (1988), de Rabi (1992) qui remporteront également de très nombreux prix, et de Buud Yam (1997), Etalon d’ Or du FESPACO 97. Scénariste, réalisateur et producteur, Gaston Kaboré a par ailleurs réalisé plusieurs documentaires ainsi qu’un chapitre de Lumière et compagnie (1995), film choral pour les cent ans du cinématographe. Gaston Kaboré n’a cessé de promouvoir le cinéma africain, notamment en dirigeant le Centre National du Cinéma du Burkina (1977-1988) mais aussi en tant que secrétaire général de la FEPACI (Fédération Panafricaine des Cinéastes) entre 1985-1997. Il a fondé en 2003 l’Institut de Formation en Audiovisuel Imagine basé à Ouagadougou.