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Disponible au Canada
2006– 1h 58 min – Langue : français / bambara I Sous-titres : français
Personne responsable : [email protected]
ABDERRAHMANE SISSAKO
FRANCE / MALI
Melé est chanteuse dans un bar, son mari Chaka est sans travail, leur couple de déchire…Dans la cour de la maison qu’ils partagent avec d’autres familles, un tribunal a été installé. Des représentants de la société civile africaine ont engagé une procédure judiciaire contre la Banque Mondiale et le FMI qu’ils jugent responsables du drame qui secoue l’Afrique. Entre plaidoiries et témoignages, la vie continue dans la cour. Chaka semble indifférent à cette volonté inédite de l’Afrique de réclamer ses droits…
Biographie
Né en Mauritanie, formé à l’Institut du Cinéma de Moscou et travaillant en France, Abderrahmane Sissako a toujours eu l’Afrique au cœur de ses films, bien que l’exil ait été la figure marquante de son cinéma, comme l’illustre brillamment « Octobre » tourné en Russie en 1993. Ce moyen-métrage remporte de nombreux prix dont Un Certain Regard au Festival de Cannes.
Il a depuis réalisé « Sabriya » (dans la collection initiée par Arte, “African Dreaming”) et « Rostov Luanda » (dans le cadre de Dokumenta Kassel 97). Son regard, fédérant à la fois la fiction et le documentaire, le politique et le poétique, est un des plus forts et des plus justes posé sur le continent africain ces dernières années. En 1998, il termine son long-métrage de fiction, « La Vie sur Terre ». « Heremakono » est sélectionné au Festival de Cannes 2000 à Un Certain Regard. En 2015, il devient le premier cinéaste africain à obtenir le César du meilleur réalisateur pour « Timbuktu », qui est aussi sélectionné en compétition à Cannes et en nomination aux Academy Awards dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère.
Disponible à l’international
2017– 51min – Langue : créole I Sous-titres : français
Personne responsable : [email protected]
JOSÉ-LUIS PENAFUERTE
HAÏTI
Quelle est cette « maladie de l’âme » qui ronge le peuple haïtien? Ce film autobiographique cherche à comprendre cette forme « d’ambivalence culturelle » exprimée principalement à travers la spiritualité en s’appuyant sur le cheminement personnel de la réalisatrice, marqué par la maladie mentale de sa mère. Une maladie qui selon elle est une malédiction des esprits vodous.
Biographie
Gessica Généus est une comédienne, chanteuse et réalisatrice haïtienne. Elle débute sa carrière à 17 ans. En 2010, après le séisme, elle s’implique dans la reconstruction de son pays, et travaille pour les Nations-Unies, puis obtient une bourse pour étudier à l’Acting International de Paris. Elle retourne ensuite en Haïti, et crée sa société́ de production, Ayizan Production, afin de développer ses propres réalisations.
Entre 2014 et 2016, elle réalise « Vizaj Nou », une série de courts portraits de grandes figures de la société́ haïtienne contemporaine. En 2017, son film documentaire « Douvan jou ka leve » (Le jour se lèvera) remporte sept prix. Il continue de faire l’objet de nombreuses projections dans le monde entier. En 2021, elle présente « Freda », son premier long-métrage de fiction, au Festival de Cannes.
Principaux prix et sélections
Festival du documentaire de Saint-Louis du Sénégal (Sénégal), décembre 2017 : Grand Prix de l’AIRF du Meilleur Documentaire
Prix du jury, Festival Rencontres Cinémas Martinique, mars 2018
Festival Vues d’Afrique, Montréal, avril 2018
Prix de la clé d’or, Festival PSY de Lorquin (France), juin 2018
Black Women’s Film Conference, MoMa, New York (USA), mars 2019
DC Caribbean Film Fest 2019, Silver Spring (USA), juin 2019
Third Horizon Film Festival, Los Angeles (USA), juillet 2019
Greater Cleveland Urban Film Festival, Cleveland (USA), septembre 2019
South programme of innovative cinema, South London Gallery (UK), octobre 2019
Disponible à l’international
2013– 1h 10 min – Langue : français
Personne responsable : [email protected]
JOSÉ-LUIS PENAFUERTE
BELGIQUE
En 40 ans de carrière déjà, avec une filmographie riche, Thierry Michel semble être un réalisateur insatiable. Dégager en un film les lignes de force de ce travail d’une vie tient du défi. José-Luis Peñafuerte le relève avec brio, et signe un portrait organique et intimiste.
Biographie
Né à Bruxelles, de nationalité belge et espagnole, José-Luis Peñafuerte a passé son enfance à Bruxelles. Dans les années 80, il suit ses parents exilés politiques qui retournent en Espagne, leur terre natale, avant de regagner à nouveau la Belgique des années plus tard.
Première canadienne
SALLE PRINCIPALE MERCREDI 06 AVRIL À 18H15
SALLE PRINCIPALE JEUDI 07 AVRIL À 11H30
2021 – 21 min – langue : français
Contact : [email protected]
FATOUMATA BATHILY
SÉNÉGAL
Saly une jeune femme de 28 ans a encouragé son mari Moussa à monter dans une pirogue de fortune. Un jour, elle apprend que le bateau a chaviré et que Moussa a disparu.
Traumatisée et fragilisée par cette tragédie, Saly se sent coupable et sombre dans une dépression dont rien ne semble pouvoir la tirer.
C’est le Tamkharit et la population s’active aux préparatifs de la fête mais Saly est enfermée dans sa douleur. Arrivera-t-elle à dépasser ses souffrances pour renouer avec l’envie de vivre ?
Biographie
Fatoumata Bathily est née en 1977 à Dakar. Elle est éducatrice et évolue dans le milieu scolaire et culturel depuis 1997. Passionnée de lecture et d’écriture, dès le bas âge elle commence à écrire de petites histoires. En 2000, elle s’installe en Italie et travaille dans la restauration. Elle participe aussi aux activités socio-culturelles de la commune. En 2008 elle rentre au Sénégal et ouvre un restaurant italien, Le Figo. Puis elle rentre dans le milieu éducatif avec l’ouverture d’une école maternelle et primaire. En 2014, elle écrit une série d’animation de 13 épisodes, « Les aventures de Kady et Djudju, qui lui vaut une sélection pour une formation en écriture de scénario. En 2017 elle se voit remporter l’appel à projet du Dakar digital show organisé par la Sonatel dans la catégorie série. Elle produit une série de 13 épisodes de sensibilisation, diffusées par la Radiotélévision sénégalaise. En 2018 la série « Les aventures de Kady et Djudju » bénéficie d’une aide à la production (projet en cours). En 2019, elle bénéficie d’une formation en réalisation dans le programme Up Courts métrages, et en 2020, elle écrit et réalise son premier court métrage « Taajabon » produit par Cinekap.
Première canadienne
SALLE FERNAND SEGUIN MARDI 05 AVRIL À 18H15
2021 – 21 min – langue : créole
Sous-titres : français
Contact : [email protected]
NICOLAS SÉRY
FRANCE
Ray, adolescent réunionnais, veut intégrer le groupe de métal de ses amis Léa et Jonathan, mais pour cela, il lui faut une vraie batterie. Son père, planteur de canne à sucre, lui propose une solution. À travers Ray, torturé entre ses racines et la modernité, le réalisateur explore l’appropriation de son héritage culturel.
Biographie
Nicolas Séry est né en 1980 à Melun de parents réunionnais. De retour à La Réunion, Nicolas s’interroge sur la place restreinte de la langue kréol et de l’histoire de l’île dans la société, leurs manques de représentation et de renseignement, en France comme à La Réunion. Pour Nicolas, vouloir filmer des personnages réunionnais qui s’expriment en kréol devient alors un acte militant.
En 2017, il est lauréat « Talents La Kour », un dispositif d’accompagnement développé par Cinékour, qui l’emmène pitcher son scénario « Reine Kayanm » aux Rencontres Talents en Court au Comedy Club à Paris, où il rencontre Anne Berjon, productrice de Mondina Films. Il adhère à la Maison du film et poursuit son travail d’écriture. Il fera partie des 20 sélectionnés du Label Scénario de la Maison du Film.
« Reine Kayanm » obtient de nombreux soutiens, notamment celui de la Région Réunion avec l’aide à la production. Également plusieurs soutiens du CNC, notamment une bourse de résidence qui l’amène à intégrer le programme de Trégor Cinéma, et l’aide sélective pour les œuvres intéressant les cultures d’Outre-Mer. Son film est pré-acheté par France Télévisions – Réunion La 1ère.
Festivals
Festival Court Derrière, La Réunion
Festival du Film Court de Saint Pierre, La Réunion
Cinébanlieue, France
Dakar Court, Sénégal
Écrans Noirs, Cameroun
Africa International Film Festival, Cameroun
Festival Internacional de Cine de Cali, Colombie
Bucharest ShortCut Cinefest, Roumanie
Première canadienne
SALLE PRINCIPALE SAMEDI 02 AVRIL À 14H30
2021 – 12 min – langue : français
Contact : [email protected]
JULES PREIRA
SÉNÉGAL
Malick, médecin et chef de service d’un l’hôpital, devrait être heureux mais c’est un quinquagénaire aigri et solitaire. Après avoir refusé d’autoriser l’opération d’un petit garçon gravement malade, à cause du manque de moyens de ses parents, Malick est victime d’un accident de voiture. Il se retrouve dans le coma. Là, il rencontre l’ange de la mort qui lui reproche son inhumanité et son manque de compassion. Malick, face à l’Ange de la mort, se met en colère, il l’accuse à son tour de lui avoir pris sa mère trop tôt, le laissant seul, livré à lui-même, dans ce monde impitoyable. Malick va-t-il trouver la voix de la rédemption ?
Biographie
Après le Bac en 2006, Jules François Preira fait deux ans d’études en lettres modernes à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Puis en 2010 il suit une formation en audiovisuel à l’École supérieur des métiers de l’audiovisuels. En 2020 il tourne son premier film « Patient 115 » avec le label Up Courts métrages de Cinekap.
Première canadienne
SALLE FERNAND SEGUIN DIMANCHE 03 AVRIL À 12H15
2021 – 2h – langue : anglais
Sous-titres : français
Contact : [email protected]
PAUL WILO
ZAMBIE
Buumba, 16 ans, est une adepte de l’église Maria Kristu. Depuis l’enfance, elle a appris que sa place dans le monde est à côté de son mari. Trouve un homme et fonde un foyer. Mais cela se heurte à qui elle est et ce qu’elle veut devenir. Elle aspire à être écrivain mais sa communauté refuse de soutenir ce rêve puisque, selon eux, il va à l’encontre des normes de l’église et de la société. Buumba apprendra que la liberté a un prix et qu’il faut lutter pour y parvenir.
Biographie
Paul Wilo est un cinéaste indépendant primé de Zambie, titulaire d’un diplôme d’études commerciales de l’éducation. Il est entré dans l’industrie du cinéma en 2015 et a produit son premier long métrage « Broken ». En 2019 il a remporté le Prix du meilleur cinéaste émergent au Festival du documentaire et du film de Sotambe pour sa série « Miroirs ». La même année il est reconnu Meilleur producteur émergent par l’Association nationale des arts médiatiques. En 2020, il est nominé au Festival international du film du lac au Kenya pour son court métrage « Little Humans » et son scénario de court métrage « Wounded » remporte le Prix du meilleur scénario au Festival du documentaire et du film de Sotambe.
En 2020, il s’est formé avec des jeunes du ghetto de Bauleni dans le cadre du projet Nikonke, un programme financé par l’ambassade d’Allemagne et l’Alliance française qui l’a vu réaliser son projet de court métrage « Zoned » sur les effets de l’abus d’alcool chez les jeunes hommes. Il a ensuite écrit, réalisé et produit son long métrage « Maria Kristu – L’histoire de Buumba » qui sort en 2021.
Prix et festivals
Lauréat du Festival des films du monde de Cannes pour le Meilleur long métrage indépendant, le Meilleur réalisateur indépendant et le Meilleur film africain
Nominé pour le long métrage de perspective narrative, FESPACO 2021
Nominé pour le meilleur long métrage au Festival d’art et de cinéma Sotambe, Zambie
Nominé aux Universal Movie Awards, Nigéria
Nominé pour le meilleur long métrage au Festival international du film Black Star, Ghana
Sélection officielle du Festival international du film de Durban.
Première canadienne
SALLE PRINCIPALE SAMEDI 09 AVRIL À 12H
2021 – 1h 13 min – langue : bambara
Sous-titres : français
Contact : [email protected]
DJELIKA MAMA TRAORÉ
MALI
Au Mali, les femmes artistes rencontrent beaucoup de difficultés dans leur carrière. Ces obstacles poussent nombre d’entre elles à jeter l’éponge. Vivre sa vie d’artistes en tant que femme est un combat quotidien. Confrontées à de multiples préjugés, plusieurs femmes voulant se lancer dans cette aventure finissent par jeter l’éponge. Fatima Maiga, musicienne et artiste comédienne, nous l’exprime à travers ce film.
Biographie
Djelika Mama Traoré née en 1998 à Markala, est détentrice d’une licence professionnelle en droit public, étudiante au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké et boursière du projet Yali Film School Fellowship du Accountabilility Lab Mali financé par l’ambassade des États Unis au Mali. Elle est diplômée d’excellence à Clap Ivoire.
Prix
Grand Prix Kodjo Ebouclé Clap Ivoire 2021
Première canadienne
SALLE PRINCIPALE VENDREDI 08 AVRIL À 20H30
SALLE FERNAND SEGUIN SAMEDI 09 AVRIL À 12H15
2021 – 13 min – langue : arabe
Sous-titres : français
Contact : [email protected]
SOUAD DOUIBI
ALGÉRIE
« Mkawda » est un film documentaire basé sur une expérience sonore qui se déroule à Alger. La performeuse Souad Douibi nous entraîne dans les rues d’une ville/métropole malade, qu’elle prend pour objet de consultation.
Biographie
Souad Douibi (Alger, 1982) est artiste plasticienne, performeuse et enseignante d’art thérapie. Diplômée de l’École supérieure des beaux-arts d’Alger en 2008, elle a exposé comme artiste peintre, photographe et vidéaste en Algérie et en Europe de 2005 à 2011.Après une coupure avec le monde artistique qui a duré deux ans, elle revient à la scène comme artiste performeuse engagée dans les rues d’Alger. Ce titre lui a permis de réaliser des séries de performances de rue dans des festivals en Espagne, La Muga Caula (Les Escaules) 2017, Art D’ (Centre del Carme, Valence) 2017, Ciudad Bailar (Matadero-Inermediae, Madrid) 2018 et (JISER Résidence) 2019. « Mkawda » est son premier film.
Festivals
Journées cinématographiques de Carthage, Sélection officielle, court-métrage documentaire
Première canadienne
SALLE PRINCIPALE DIMANCHE 03 AVRIL À 12H
2021 – 13 min – langue : français
Contact : [email protected]
PATRICIA KWENDE
CAMEROUN
Elodie, une jeune fille africaine, vient poursuivre ses études en Europe.
A son arrivée, elle s’installe chez son oncle et la femme de ce dernier la réduit en esclavage.
Biographie
Patricia KWENDE est auteure, réalisatrice et productrice. Originaire du Cameroun, elle vit en France depuis plusieurs années et a rapporté avec elle une part de son pays d’origine : son ambiance, sa chaleur et ses légendes. Enfant, sa grand-mère lui racontait des histoires qu’elle écoutait avec fascination. A ce goût pour les récits s’ajoutera plus tard la découverte enthousiaste de nouveaux contes et histoires mythiques lus au cours de ses études.
Il devient alors évident à Patricia que sa voie se trouve dans l’écriture et elle se décide, tout naturellement, à prendre la plume pour créer des nouvelles aux teintes de son Cameroun natal.
De fil en aiguille, elle entame en lien avec le cinéma. Elle s’engage dans plusieurs formations, afin d’apprendre l’écriture de scénarios, la réalisation, le montage et créé la société Delphy Production en 2014. Ses scénarios et ses films ont été plusieurs fois primés : Dreamago Séquences7, Festival Écrans Noirs. Patricia travaille actuellement sur son premier long métrage, la suite logique de son défi.
Prix
Prix du meilleur court-métrage, Mokkho International Film Festival