PAUL KOFFI

CÔTE D’IVOIRE | PREMIERE CANADIENNE

2022 – 22 min – Langue : français | Sous-titre : anglais

Abusée sexuellement depuis le bas âge, Sondja devient une adolescente rebelle incontrôlable, jusqu’à ce qu’elle commette l’irréparable.

Parcours du film :

⦁ Official Selection – Baol Films Festival – 2022

⦁ Meilleur court métrage – FESTILAG – 2022

⦁ Official Selection – FESTILAG – 2022

⦁ Official Selection  – Fiction pour demain – 2023

⦁ Official Selection  – Student World Impact Film Festival – 2023

⦁ Official Selection – Bangui Fait son cinéma

Biographie

Paul koffi (directeur de la photographie -réalisateur-photographe et graphiste) est né dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Il commence sa carrière en tant que graphiste designer en 2014, puis en photographie en 2015m, avant de passer derrière la caméra en 2016 en tant que réalisateur. Passionné de graphisme et de cinéma, il a rejoint l’École des Spécialités Multi-Media à Abidjan en 2015. Après deux années de formation rigoureuse passée à l’ESMA, il obtient un BTS en Communication audiovisuelle.

En 2019 Il poursuit sa formation en production cinématographique et télévisuelle au Maroc a ACTING INSTITUTE et travaille dans des boîtes de production tel que ELLIPSIS PROD et l’étalonnage chez AIR WESS COLOR GRADING.

À son retour en Côte d’Ivoire en 2021, il porte plusieurs casquettes et signe la réalisation de plusieurs projets.

AHMED RIAD

ALGÉRIE | PREMIÈRE MONTRÉALAISE

2023 – 29 min – arabe

Si la trahison est une qualité répréhensible parmi les êtres humains, alors qu’en est-il de la trahison de la patrie ? C’est le comportement qu’Al Khoja a utilisé contre son peuple, son village et sa patrie de sa propre peau pour gagner l’amour et l’approbation des colons. La liberté que la France n’a pas tenu sa promesse et qu’elle a trahie, c’est la Khoja, et la France se heurte à la position courageuse de Musa, qui a décidé de continuer le Jihad même s’il était aveugle, ce qui a convaincu la France que ce peuple révolutionnaire ne cessera jamais de se battre. , rien ne pourrait jamais entraver leur chemin vers la liberté de leur patrie, car Musa a perdu la vue, alors qu’il n’a pas perdu sa sagesse inhérente, son discernement et sa clairvoyance ! La France et les Khoja atteindront-ils leur objectif, ou Moussa a-t-il une autre opinion ?

ISMAËL LAKEHAL

ALGÉRIE / FRANCE | PREMIÈRE MONDIALE

2022 – 15 min – Langue : français | Sous – titre : français

Youssef, la trentaine, vient de perdre son père. Parmi les dernières volontés de ce dernier, celle d’être enterré dans son pays d’origine : l’Algérie. Ce sera l’occasion pour ce jeune français d’entreprendre un voyage à la découverte de la terre de ses ancêtres, ses charmes, son hospitalité ainsi que ses valeurs ancestrales.

Ce qui devait n’être qu’une formalité se transforme alors en véritable quête pour Youssef qui découvrira ses origines, sa famille et son héritage. Une expérience qui bouleversera sa vie à tout jamais.

Parcours du film :

⦁ Festival international de Batna en Algérie

⦁ Festival del Cinema di Cefalù

⦁ First-Time Filmmaker Sessions

⦁ Fabriano Film FestiCal

⦁ Festival international du cinéma et immigration Oujda

Biographie

Ismaël Lakehal est né le 4 mai 1988 à Gleizé (69) en France de parents originaires de la Wilaya de M’Sila en Algérie. Cinéaste et comédien depuis ces 10 ans, Ismaël est passé par l’école de théâtre VAULX PREMIÈRES PLANCHES. À la suite de cette formation, il aura plusieurs expériences professionnelles qui lui permettront de tourner dans plusieurs productions au cinéma et à la télévision, ou encore dans des courts-métrages ainsi que des web séries ou clips. Aujourd’hui il réalise son premier court-métrage avec une histoire touchante et une expérience solide dans le cinéma.

AZEDINE KASRI

ALGÉRIE/France | PREMIÈRE CANADIENNE

2023 – 19 min – Langue : berbère/arabe/français | Sous-titres : français

Meriem et Reda sont deux jeunes algériens amoureux. Ils n’ont pas le droit de s’embrasser publiquement et aucun endroit où se retrouver dans l’intimité. Ce simple bisou va se transformer en un véritable parcours du combattant. Une question subsiste vont-ils y parvenir ?

Parcours du film

⦁ Meilleur court métrage à la Baule

⦁ Prix spécial du jury et prix de la jeunesse au festival d’humour de Meudon

⦁ Prix du scénario et de la mise en scène au frontières film festival

Biographie

Azedine Kasri est un réalisateur franco-algérien. Comédien de formation, il a joué dans plusieurs films. En 2017 il réalise son premier court métrage 507 HEURES puis intègre l’école La Fémis où il a réalisé TIMOURA, son second court métrage.

AHMED ZITOUNI

ALGÉRIE | PREMIERE CANADIENNE

2023 – 13 min – Langue : arabe/français | Sous-titres : anglais

Salima, est une artiste indépendante. Un soir, alors qu’elle rentre chez elle, elle trouve un téléphone portable. Il sonne, elle répond. Une voix en demande la restitution. Les appels se répètent. Salima, angoissée, s’enfonce peu à peu dans une situation qu’elle ne maitrise pas.

Biographie

Né à Alger en 1992, Ahmed Zitouni est comédien de théâtre, cinéma et télévision. Il débute auprès d’Actarus Ahmed Aksas à l’âge de 18 ans et tourne rapidement dans plusieurs séries pour la télévision algérienne. Au cinéma il croise les chemins, entre autres, de Mohamed Chouikh dans “L’Andalou”, Damien Ounouri dans “Kindil AlBahr” et “La Dernière Reine”, Belkacem Hadjadj dans “La berceuse rouge”.

Ahmed est aussi directeur artistique spécialisé en postproduction à la télévision et au cinéma. À ce jour, il termine son premier court-métrage comme réalisateur et s’investit dans plusieurs projets (film doc, web série, théâtre) en tant que scénariste, réalisateur, directeur artistique, acteur.

AHMED ABDELBASSAT REGGAD

ALGERIE| PREMIERE CANADIENNE

2023 – 12 min – Langue: arabe et français – Sous-titres: anglais

Après des années à vivre à la merci de son père dictateur, Manuel doit convaincre son père d’accepter le mariage avec l’amour de sa vie.

Parcours du film:

-SWIFF Los Angeles, USA 2023

-Nominated for the best foreign language short film award among five nominations in Next Generation Indie Film Awards Hollywood, USA 2023

-FIFAK Klébia, Tunisia 2023

-Muslim Film Festival Sidney, Australia 2023

-Bahrain film festival Manamah, Bahrain 2023

-Aldakhiliyah international film festival Nizwa, Oman 2023

-Nominated for three Awards In independent video film festival, Athens, Greece 2023

-OSFF Damascus, Syria 2023

-National festival of women’s cinema and literature Saida, Algeria 2023

Biographie:

Ahmed Reggad est un scénariste et réalisateur autodidacte algérien.

L’apprentissage de la réalisation était pour lui très difficile en raison de l’absence d’écoles de cinéma en Algérie, mais sa passion et son amour pour le cinéma l’ont amené à étudier avec assiduité et indépendance. Son dernier court métrage Unstoppable a remporté de nombreux prix nationaux et internationaux, ce film a également eu la chance d’être distribué en ligne sur une plateforme appelée « paus.tv ». Il a également eu la chance de distribuer son prochain long métrage sur Amazon Prime.

Ahmed considère le cinéma comme un moyen de communication, d’affaires, il aime que ses films soient appréciés du public et des critiques : « Le film à succès est celui qui a des scènes mémorables qui incitent le public à le revoir, et le celui qui fait poser des questions aux critiques de cinéma quand ça se termine ».

GASTON JEAN-MARIE KABORÉ
BURKINA FASO

1985 – 1h 15 min – Langue : mooré | Sous-titres : français

Synopsis

Cela s’est passé il y a longtemps…. À cette époque, le blanc n’avait pas encore foulé le sol d’Afrique. L’empire Mossi était au faîte de sa puissance. Les greniers regorgeaient de mil. Puits et rivières débordaient d’eau. Nul ne connaissait la faim. Tout semblait respirer paix et santé… Un colporteur, parcourant la savane, découvre dans un buisson un enfant évanoui. Revenu à lui, il ne peut expliquer qui il est, d’où il vient, ce qui lui est arrivé ; l’enfant est muet. Le colporteur l’emmène au village le plus proche, où une famille le recueille et lui donne pour nom « WEND KUUNI » don de Dieu. Entre WEND KUUNI et POGNERE, sa nouvelle sœur adoptive, se noue rapidement une vive amitié et une profonde complicité…

Pour avoir vu un homme pendu, WEND KUUNI retrouvera la parole et pourra raconter sa tragique histoire que tout le monde brûlait de connaître.

Parcours du film :


⦁ Carthage 1982 : Tanit d’argent
⦁ César film francophone 1985
⦁ Locarno 1982 : Prix AFCAE-
⦁ Montpellier 1983 : 1°prix
⦁ Fribourg 1986 : Grand prix du festival
⦁ Amiens 1993
⦁ Harare 1993
⦁ Fespaco 1997 – rétrospective enfance et jeunesse
⦁ Amiens 2002

Biographie 

Réalisateur, scénariste, producteur et formateur burkinabè, né en 1951 à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), Gaston Jean-Marie Kaboré obtient une Maîtrise d’histoire à La Sorbonne avant d’étudier à l’École Supérieure d’Etudes Cinématographiques (ESEC). C’est à la vision de Xala  (1975), du réalisateur sénégalais Ousmane Sembene, qu’il envisage pour la première fois le cinéma comme un moyen d’explorer et de faire découvrir la culture africaine. Il réalise son premier long-métrage au Burkina-Faso : Wênd Kûuni, (Le don de Dieu en 1982), récompensé par le César du film francophone, ce qui lui vaut une reconnaissance internationale. Ce premier long métrage sera suivi de Zan Boko (1988), de Rabi (1992) qui remporteront également de très nombreux prix, et de Buud Yam (1997), Etalon d’ Or du FESPACO 97. Scénariste, réalisateur et producteur, Gaston Kaboré a par ailleurs réalisé plusieurs documentaires ainsi qu’un chapitre de Lumière et compagnie (1995), film choral pour les cent ans du cinématographe. Gaston Kaboré n’a cessé de promouvoir le cinéma africain, notamment en dirigeant le Centre National du Cinéma du Burkina (1977-1988) mais aussi en tant que secrétaire général de la FEPACI (Fédération Panafricaine des Cinéastes) entre 1985-1997. Il a fondé en 2003 l’Institut de Formation en Audiovisuel Imagine basé à Ouagadougou.

DJIBRIL DIOP MAMBETY
SÉNÉGAL

1999 – 45 min – Langue : wolof, français | Sous-titres : français

Distributeur : Metrograph Pictures / Kino Lorber

Synopsis
Sili, une fillette de 13 ans, est handicapée et doit se déplacer à l’aide de béquilles. Elle mendie pour survivre et aider sa grand-mère aveugle. Voyant les garçons vendre des journaux dans la rue, elle décide de faire de même mais les garçons la bousculent. Peu à peu, elle se fait respecter, grâce à l’amitié partagée entre petites gens.


Parcours du film
⦁ Vainqueur meilleur court au Los Angeles Pan African Film Festival 2000
⦁ Vainqueur meilleur court au Chicago International Children’s Film Festival 2000
⦁ Vainqueur meilleur court Aspen Shortsfest 1999
⦁ Vainqueur meilleur court au Castellinaria International Festival of Young Cinema 1999
⦁ Prix du jury, meilleur actrice, prix spécial du jury Namur International Festival of French-Speaking Film
⦁ Mention spéciale International Biennal for Film Music 1999
⦁ Vainqueur au Nuremberg International Human Rights Film Festival 1999

Biographie

Djibril Diop Mambety est né à Colobane, dans la banlieue de Dakar au Sénégal en 1945. À la différence de beaucoup de ses contemporains africains, il commence à faire du cinéma sans aucune formation théorique ni pratique. Il tourne une première version de Badou Boy en noir et blanc, puis une seconde en couleurs (1969). Après deux premiers films Contras’City et Badou Boy (1969 et 1970), Touki Bouki est reçu avec un énorme enthousiasme. À l’aide d’images symboliques et d’une bande-son colorée, il dresse de son pays et de ses rapports avec l’ex-puissance coloniale un constat à la poésie amère.

Menant une vie de saltimbanque, et ne désirant tourner que “s’il a quelque chose à dire”, il attend plusieurs années avant de refaire du cinéma. Hyènes (1992) est une nouvelle allégorie de la corruption à l’œuvre dans la société africaine, inspirée par la pièce La visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt. Une fois encore, la manière du cinéaste se distingue des normes de la production africaine en imprimant à la fiction un rythme soutenu et un regard mobile. Le Franc (1994) et La petite vendeuse de soleil (1999) sont deux moyens métrages d’une trilogie inachevée, Histoires de petites gens, où le cinéaste sénégalais donne une vision de plus en plus sombre de l’Afrique, sans toutefois perdre de son humour et de sa lucidité. La qualité de son œuvre fera de lui une légende aux yeux de ses pairs africains, et de ce fait, de la scène internationale.

Djibril Diop Mambéty, figure marquante du cinéma mondial, est surtout connu pour ses deux longs métrages, Touki Bouki (1973) et Hyènes (1992, republié dans une nouvelle restauration par Metrograph Pictures en 2019). Pourtant, ces deux films extraordinaires ne racontent qu’une partie de l’histoire des énormes réalisations du réalisateur au cours de sa vie trop brève. Deux des chefs-d’œuvre du moyen métrage (communément appelé featurette ou moyen métrage) que Mambéty a réalisés dans ses dernières années nous donnent une image plus complète des éléments qui définissent sa filmographie petite mais parfaite : une vision sociale riche, un humour sournois et une ingéniosité formelle. Mambéty avait initialement prévu que ces films ouvriraient une trilogie intitulée « Contes de gens ordinaires », mais n’a malheureusement vécu que pour achever Le Franc et La Petite Fille qui vendit le soleil.

Les deux films ont été restaurés en 2K par Waka Films en 2019 avec le soutien de l’Institut français – Cinémathèque Afrique et du CNC des Laboratoires Éclair à partir du négatif original.

YAMINA BACHIR CHOUIKH
ALGÉRIE

2003 – 1h 30 min – Langue : arabe | Sous-titres : français
Distributeur : Les Films du Paradoxe

Synopsis :


A Alger, pendant les années de terreur, Rachida, une jeune enseignante, se rend au travail sans porter son voile. Elle est violemment prise à partie par une bande de terroristes, dans laquelle se trouve un de ses anciens élèves, Sofiane. Ils lui demandent de placer une bombe dans son école, mais elle refuse d’obtempérer.


Ils lui tirent alors dessus et la laissent pour morte. Elle survit et se réfugie chez une amie avec sa mère, dans un petit village. Elle croit pouvoir fuir la violence des terroristes…

Parcours du film:


⦁ Festival de Cannes 2002 dans la catégorie Un certain regard
⦁ Festival Miroirs et cinémas d’Afriques de Marseille
⦁ Festival du film de Londres où il est primé
⦁ Festival Vues d’Afrique


Biographie


Yamina Bachir-Chouikh fait ses premiers pas dans le cinéma en 1973 en entrant au Centre National du Cinéma algérien, où elle s’initie aux métiers de la profession. Elle est scripte pour deux films importants du cinéma maghrébin : Omar Gatlato (1976) de Merzak Allouache et Vent de sable de Mohammed Lakhdar-Hamina (1982). Elle assume, par la suite, la responsabilité du montage sur la plupart des réalisations de Mohamed Chouikh dont elle deviendra l’épouse : La Citadelle (1989), Youcef ou la légende du septième dormant (1993), L’Arche du désert (1997), Douar de femmes (2005), mais aussi pour Okacha Touita avec Le Cri des hommes (1994). Sa première réalisation Rachida (2002), traite des années difficiles liées à la montée du terrorisme islamiste en Algérie, Elle connait un retentissement international, et est présenté dans de nombreux festivals : au festival de Cannes 2002 dans la catégorie Un certain regard, au festival miroirs et cinémas d’Afriques de Marseille et au festival du film de Londres où il est primé etc. En 2010, elle consacre un documentaire de plus d’une heure, Hier… aujourd’hui et demain, à l’engagement des femmes algériennes pendant la guerre d’Algérie.


Yamina Bachir-Chouikh fut mariée au réalisateur Mohamed Chouikh et est la mère de Yasmine Chouikh, également réalisatrice. Elle meurt le 3 avril 2022 à Alger à l’âge de 68 ans, des suites d’une longue maladie.

OWEL BROWN
COTE D’IVOIRE

2011 – 1h 50 min – Langue : français
Distributeur : Patou film international

Synopsis :


Estelle est une belle jeune femme très entreprenante qui a choisi contre l’avis de ses parents d’opter pour son propre business : « un salon de coiffure », dans lequel elle s’investit entièrement. Malheureusement, en amour, Estelle ne connaît pas le succès qu’auraient mérité à la fois sa beauté, son intelligence et surtout sa pureté. Dans son quartier pourtant, un jeune gérant de pressing du nom de Marcus est éperdument amoureux d’elle et semble souffrir en silence car il a du mal à obtenir ne serait-ce que l’amitié d’Estelle.


Biographie


Le célèbre producteur, scénariste et réalisateur ivoirien Owell Brown est un talent qui fait des productions audiovisuelles appréciées des cinéphiles ivoiriens et hors du pays. Réalisateur de plusieurs films à succès dont : Ligne 19, Braquage à l’africaine (2014 ), le Mec Idéal ( sortie en 2011 ), l’Anniversaire ( 2007 ), Paris la métisse ( 2005 ), Lunettes ( 1997 ), Owell Brown est lauréat de plusieurs distinctions. Prix Étalon de bronze derrière Mahamat Saley Haroun et Mohamed Mouftakir au FESPACO 2011. Il fût également nominé pour le Trophée francophone du scénario pour et le Grand prix Ousmane Sembène Braquage à l’africaine.

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