SUSAN SOLOMON, AMELIE MUTABARAYIRE SCHAFER
Canada/Rwanda/France | PREMIÈRE CANADIENNE

2023 – 50 mn- Langue : français | Sous-titres : français

Après coup explore la persistance du traumatisme parmi des adultes victimes d’un génocide dans leur enfance.
Le film se concentre sur les expériences vécues par des orphelins de deux génocides survenus. 50 ans de distance: la Shoah en France, et le génocide de Tutsi au Rwanda. Qu’ont à se dire les orphelins de ces deux génocides aujourd’hui?
En novembre, 2019, Susan Solomon et Amélie Mutabarayire-Schafer ont réuni pour une
discussion trois rescapés du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 et trois orphelins de la déportation des Juifs de France en 1942. Le dialogue, effectué. autour d’une table dans une petite pièce au Mémorial de la Shoah . Paris constitue vraisemblablement la première tentative du genre. La conversation entre les participants n’a pas porté sur le génocide en tant que tel, mais sur les effets après coup: comment ils ont grandi sans parents et sans racines, et comment ils doivent affronter encore aujourd’hui la grande solitude occasionnée par des événements traumatiques qui ont changé leur vie jamais.
La table agit comme un point central du documentaire. C’est le lieu que l’on quitte pour suivre les participants dans leur quotidien. La table est .également l’endroit ou nous revenons pour entendre les participants parler ensemble de l’apr.s-coup du génocide. Sans avertissement, le passé jaillit dans le présent.

Biographie:

Amélie Mutabarayire-Schafer
Co-réalisatrice
Psychotherapeute, elle a perdu la majorité de sa famille lors du génocide des Tutsi.
Fondatrice de l’association Subiruseke, qui aide les veuves et les orphelins du génocide, elle a cordonné un programme de Médecins du Monde et Ibuka France pour soutenir psychologiquement des rescapés pendant les Gacaca.
Co-réalisatrice du film « Les Dames de la Colline » (2014) et co-autuere de « L’appel de l’Inanga » (2023).

Susan Solomon
Productrice et co-réalisatrice
Professeure émérite de l’Université de Toronto. Née à Montréal, elle a fréquenté
une école où la moitié des enfants étaient issus de familles partiellement détruites
par la Shoah.
Historienne de la médecine, elle travaille sur le traumatisme des enfants victimes de
génocide.
Elle a écrit et coréalisé le documentaire «À la recherche de Roubakine» présenté au
festival Soljenitsyne (2012).